Sex shop wonderlandLes aventures d’un dessinateur pour enfants qui se retrouve vendeur dans un sex shop avec cabines de projection porno !
Une histoire vraie en 2 tomes.
Sortie le 20 mars 2017.
ISBN n° 978-3-95858-132-6
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Qui dit nouvelle sortie chez Nats Editions dit nouvelle interview ! Cette fois, on part à la rencontre d’un auteur/illustrateur de BD. Et pas n’importe laquelle !
Bonjour, Boris, peux-tu te présenter à nos lecteurs et nous parler de ta BD ?
Bonjour. M’étant réfugié dans la lecture et dans l’imaginaire pendant une période difficile de mon enfance, mon aspiration est de participer à la création de livres et de publier mes dessins. Et, dans l’idéal, de livrer une vision d’ensemble, une histoire complète, d’ajouter un titre inédit au monde éditorial. Comme, par exemple, avec Sex shop wonderland.
Je suis passionné par le cinéma de genre, la bande dessinée et le livre en général, en particulier les livres documentaires en lien avec les sujets que je souhaite traiter. Les jeux vidéo des années 80/90 ont également grandement contribué à développer mes envies créatives, même si j’ai arrêté de jouer depuis quelques années pour me concentrer sur la BD.
Pour m’oxygéner, je pratique la guitare et le Tai chi.
Sex shop wonderland est ma première BD. Il s’agit d’une immersion sans concession et, je pense, sans précédent dans l’univers d’un sex shop – où j’ai bossé pendant une (très longue !) année.
Pour m’oxygéner, je pratique la guitare et le Tai chi.
Sex shop wonderland est ma première BD. Il s’agit d’une immersion sans concession et, je pense, sans précédent dans l’univers d’un sex shop – où j’ai bossé pendant une (très longue !) année.
Dessins pour Larousse |
Comment passe-t-on de dessinateur pour enfant… à une BD sur un sex-shop ? C’est un virage à 180°, là !
Eh bien, on passe par la case… vendeur dans un sex shop !
Contrairement aux apparences, il ne s’agit pas d’une chute, mais d’une remontée…. mais ceci est une autre histoire.
En fait, je suis devenu dessinateur pour enfants presque par accident. J’ai toujours voulu faire de la BD. Adolescent, j’étais fasciné par les bandes de Moebius, ainsi que par Akira de Katsuhiro Otomo.
Ces influences écrasantes m’ont longtemps inhibé, il a fallu beaucoup de temps et de travail pour trouver ma propre voie.
Contrairement aux apparences, il ne s’agit pas d’une chute, mais d’une remontée…. mais ceci est une autre histoire.
En fait, je suis devenu dessinateur pour enfants presque par accident. J’ai toujours voulu faire de la BD. Adolescent, j’étais fasciné par les bandes de Moebius, ainsi que par Akira de Katsuhiro Otomo.
Ces influences écrasantes m’ont longtemps inhibé, il a fallu beaucoup de temps et de travail pour trouver ma propre voie.
En 4e année d’école de dessin, j’étais mal engagé en vue du diplôme, avec un projet de BD trop ambitieux et pas bien maîtrisé. Dans le cadre d’un exercice imposé, j’ai produit un dessin pour enfants frais et cohérent. Pour mes profs, il est apparu comme une évidence que j’allais obtenir mon diplôme puis trouver du travail par la suite avec ce genre de production. Mais je savais que j’allais revenir à la BD tôt ou tard.
Néanmoins, je suis resté proche de mon style jeunesse pour narrer mon aventure dans le sex shop et ses cabines de projection. Ce parti-pris crée un choc des mondes, une opposition d’où découle un espace dans lequel peut se déployer la richesse du thème. Une légèreté bienvenue aussi, compte tenu de la dureté du contexte dépeint.
Extrait de Sex shop wonderland |
Toutes les scénettes illustrées dans la BD sont-elles absolument authentiques ?
Mon attirance initiale est vers le portrait, non la caricature. Tout est vécu, observé, entendu, dans mes anecdotes, même s’il y a parfois amplification, un des rôles de l’auteur étant de dépasser la réalité pour la révéler.
L’idée de faire une BD de cette aventure est venue rapidement après mes premiers jours dans le sex shop, soufflée simultanément par mon épouse et une amie, à qui je racontais les aléas et l’aspect délirant de ce job. Ça a donné un sens à ma présence : je notais au fur et à mesure les situations et les dialogues. Il m’est arrivé de dessiner des acheteurs pendant qu’ils me tournaient le dos, de commencer une page le jour même d’une prise de bec avec un client, comme un exutoire.
Es-tu toujours vendeur dans ce sex-shop aujourd’hui ? Ton patron (ou ex-patron) sait-il que tu sors une BD sur son entreprise ?
Le sex shop n’existe plus. Il est devenu un magasin de luminaires. Qu’est devenu le sinistre dédale de cabines ? Mystère.
Dans le monde des Bisounours, je pourrais offrir ma BD à mon ex-patron, il rigolerait un bon coup et, vu sa spécialité, pourrait même être fasciné. Mais, en réalité, compte tenu de son caractère et de ses antécédents avec ses vendeurs, je pense qu’il se sentirait trahi.
Dans le monde des Bisounours, je pourrais offrir ma BD à mon ex-patron, il rigolerait un bon coup et, vu sa spécialité, pourrait même être fasciné. Mais, en réalité, compte tenu de son caractère et de ses antécédents avec ses vendeurs, je pense qu’il se sentirait trahi.
Quoi qu’il en soit, il s’agit de ma tranche de vie et de ma vision des péripéties.
Recherches de personnages secondaires pour projet BD médiéval |
As-tu d’autres projets ?
Dans l’immédiat : finir la couverture pour le tome 2 de Sex shop wonderland, qui sortira début novembre.
Ensuite, nouveau projet de BD avec un dessin plus réaliste, du moyenâgeux qui bascule dans le surnaturel. Un chantier dans les bois, un mal indicible qui se propage, un messager anodin qui sera transfiguré voire métamorphosé par les événements tragiques… à suivre…
Ensuite, nouveau projet de BD avec un dessin plus réaliste, du moyenâgeux qui bascule dans le surnaturel. Un chantier dans les bois, un mal indicible qui se propage, un messager anodin qui sera transfiguré voire métamorphosé par les événements tragiques… à suivre…
Et pour tout savoir sur Boris, on vous invite à lire sa fiche auteur ici.