Les oubliés d’Ushtâr
Ushtâr, planète-océan des confins.
Lorsque, après une guerre aussi brève qu’inégale, le Gouvernement tombe aux mains du régime autoritaire et ultra-patriarcal d’Albâr, Gul-Yan n’a d’autre choix que de fuir avec les autres Infants. Objectif : sauver la Gemme de Vie, dépositaire de la mémoire de son peuple. Mais cette évacuation ne se déroule pas comme prévu…
Dans les méandres d’une cité à moitié engloutie, la traque commence. Or, rien n’arrête les Nadjams, ces soldats programmés pour tuer.
Rien, sauf peut-être l’Arme-Vie. Mais celle-ci n’est-elle pas une simple légende ?
Parution le 21 mai 2018
ISBN : 978-3-95858-170-8
e-ISBN : 978-3-95858-171-5
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Salut Émilie !
Présente-nous Les oubliés d’Ushtâr, stp, mais sans spoilers ! 😉
Émilie : Quelque part aux confins de la galaxie, une civilisation construite autour de croyances très anciennes abrite une arme légendaire, l’Arme-Vie. Celle-ci se trouverait sur Ushtâr, une planète-océan où un système de transmission millénaire perpétue un modèle social basé sur une utopie. Mais les temps ont bien changé. Quand la guerre éclate, tout se précipite. L’Arme-Vie, qui cristallise les passions, va drainer dans son sillage toute une galerie de personnages prêts à tout pour la posséder… ou y échapper.
Le roman est classé en Space Opera, un genre déjà bien exploité… En quoi penses-tu que ton univers se démarque des autres ?
Émilie : Peut-être que ce qui distingue Les Oubliés d’Ushtâr des Space Opera que l’on peut lire actuellement, c’est ce mélange de SF et d’univers apparentés à la Fantasy. D’ailleurs on est plus proche, ici, du Planet Opera que du Space Op’, même si l’action se déroule en partie dans l’espace, ou sur différentes planètes. Alors oui, on y trouve des vaisseaux spatiaux, des manipulations génétiques, des cités flottantes ou des armes de destruction massive, mais aussi des sanctuaires abandonnés, des rois et des héritiers obéissant à des règles de conduite très rigides. Il emprunte en fait à plusieurs genres à la fois, avec un mélange d’intrigues politiques, d’action violente, et des scènes contemplatives ou intimistes. Je mets aussi beaucoup l’accent sur l’émotion et l’intériorité des personnages.
Au bout du compte, on est quand même dans de la SF, il n’y a pas une once de magie ni de fantastique, et même si l’histoire se déroule dans un avenir et un lieu très lointains, ses mécanismes restent ancrés dans une certaine logique.
Et il y a aussi ce côté spéculatif qui n’appartient qu’à la SF. Par exemple, je me suis posé la question de savoir comment l’altérité aliène pouvait être intégrée par les humains dans le fonctionnement de leur société, au lieu d’être rejetée comme une menace. Je me suis aussi amusée à imaginer une société ultra-misogyne, qui aurait poussé à l’extrême le rejet de la part féminine qui est en chacun d’entre nous. Cela donne des personnages particulièrement torturés ! En tous cas, c’est l’un des thèmes de mon roman, avec celui de la mémoire et de la transmission intergénérationnelle. Et comme le laisse suggérer le titre, on retrouve aussi le thème de l’utopie perdue.
Est-ce ton premier roman ?
Émilie : Oui, Les Oubliés d’Ushtâr est mon premier roman. La publication chez Nats Editions est le résultat d’années de rêveries et d’essais. On peut dire que c’est un roman d’apprentissage, au propre comme au figuré !
Tu es une habituée des Imaginales (auxquelles Nats Editions devrait participer en 2018) et plus particulièrement des ateliers d´écriture… Raconte-nous ce qui te plait tant dans cet événement.
Émilie : J’aime beaucoup le bouillonnement humain et créatif des Imaginales. C’est un festival qui est ouvert à tous les genres de l’imaginaire, que ce soit le fantastique, la fantasy ou la science-fiction. Il brasse beaucoup de monde, plus de 30 000 visiteurs en 2016, je crois. Pourtant, il reste convivial. Les lecteurs peuvent y croiser de grands et petits auteurs, on y fait des rencontres, on y retrouve des amis, on assiste à des tables rondes passionnantes, tout cela dans un cadre agréable au bord de la Moselle. Et il y a la masterclass d’écriture, en effet, avec Jean-Claude Dunyach et Lionel Davoust, à laquelle j’ai eu la chance d’assister l’année dernière. J’en garde un souvenir chaleureux et instructif.
Les oubliés d´Ushtâr seront présentés lors de l’édition 2018… Déjà nerveuse ? 😉
Émilie : Je mentirais si je disais non, mais j’en suis aussi très heureuse ?.
Merci ! 🙂