Dans la peau – Interview avec Merry Daurey

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Bonjour Merry !
Peux-tu nous présenter l’univers de Dans la peau, stp ?

MD : Salut Nat !
Il s’agit d’un univers a priori idyllique : les gens vivent heureux, ont tout ce dont ils ont besoin et ne font que ce qui leur plaît dans la vie. Tout le monde rêverait de vivre dans un tel monde ! Et c’est d’ailleurs le point de vue que nous donne Arwyn, dès le début du roman. Mais en expliquant ce qu’est la piela et ses conséquences sur le genre humain depuis plusieurs siècles, on se rend compte qu’il y a plusieurs messages cachés derrière tout ça…

On est donc dans une dystopie, mais une dystopie où les gens sont tous heureux ?

MD : Si tout le monde était heureux, il n’y aurait pas d’histoire 😀 Mais, évidemment, tandis que certains se voilent la face, d’autres prennent les choses en main pour changer tout ça. Il y a donc, comme dans toutes dystopies, les pour et les contre. Toutefois, je n’ai pas voulu créer une révolution comme on a pu en lire dans les dystopies très connues et que je ne nommerai pas : a priori, si les choix de la piela vous conviennent, vous pouvez vivre très heureux avec elle ! Et puis tout le monde peut plus ou moins choisir sa voie quant à la piela. Enfin… si on écoute leur gouvernement, plutôt moins que plus… mais ça, vous le découvrirez en lisant #DLP 😀

Si on regarde de plus près, il y a deux renards sur la couverture… Pourquoi ?
La couverture révèle-t-elle d’autres secrets ?

MD : Cette couverture est pleine de clins d’œil =) Pour les buildings, la couleur… Je n’en dirai pas plus :p Et puis il y a mon petit Spyfox en deux exemplaires sur la couverture : le trouvez-vous ? Ce renard, c’est un petit peu mon symbole : c’est avec lui que j’ai commencé à me faire connaître sur la toile, et il me suit partout depuis. Vous trouverez une référence à ce renard dans absolument tous mes textes, pour peu que vous cherchiez 😉 D’ailleurs, il paraît même qu’il a créé sa propre page Web d’espionnage industriel de ma vie, ce chenapan !

Mais au-delà de tout le symbolisme, cette couverture représente parfaitement le roman : l’image que je me faisais de la ville était de ce type — à l’Américaine, majoritairement de nuit… J’imagine très bien Olydia dans cette rue, revenant de l’hôpital avec son automotique créant de superbes flashs rouges et jaunes dans son passage (autre clin d’œil ?), et avec son renard attendant qu’elle revienne…

Dans la peau est un roman court ou novella de 100 pages… Pourquoi faire aussi court ?

MD : Car je n’ai pas le temps de faire plus long ? Non, en fait, tout simplement car j’ai dit tout ce que j’avais à dire : ce format m’a permis de raconter mon histoire, sans mettre des fioritures qui étaient pour moi inutiles dans ce contexte. Je voulais relater un instant de la vie de trois personnages pour qui tout change. Et rajouter des scènes m’aurait fait perdre mon objectif, aurait ajouté de la matière non nécessaire. Et puis, faire un format court me permet de garder beaucoup d’ouvertures pour pouvoir étoffer mon histoire au sein d’autres histoires parallèles, antérieures, ou dans le futur. 😉

Une suite est-elle envisagée ?

MD : Peut-être bien. Sauf que ce ne sera pas forcément une suite :p

Question spoil :
Pas de révélation sur le roman cette fois, mais sur Merry !
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Merci, Merry !



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