The Scarlet Strings – Interview with Andréa Deslacs

Available on our Onlineshop

Hello Andréa, youre new in the Nats Editions Team. Please introduce yourself to our readers.

A.D:  I am the writer of a cycle of novels in Victorian fantasy. I also write short stories in science fiction or fantastic. I received a literary prize in France, in 2017, for one of my texts. During day-time, I am a GP, and, at night, I am the chief editor of a French magazine of science fiction, called Etherval. I live in Southern France, in Provence. However, I keep nostalgic, strong memories of my holidays, every year in Great Britain. I liked to roam along the shelves in Waterstone book shops to discover English and American SF writer. And now, I hope to help English readers to discover the French writes’ imagination.


Whats The Scarlet Strings about?

A.D:  A young artist receives a special white violin. He fascinates his audience during a performance. However, playing with talent and being applauded are not enough for him. The violinist as well as his lute master want to control a special Hymn, but the musical score was left unfinished. How would they find the final note?

It’s a story about a passion for music, an obsession, the limits to overpass or not, the relationship between a master and his student. In some way, it is a story about devastation due to ultimate desire.


It is a fantasy novel but details are impressive. Have you made research or is it all from your imagination?

A.D:  When I was a young girl, my grandmother taught me to play the piano, but I had always a strong desire to practice violin. I registered for music classes, but I was in adequacy with my professor. I want to play alone sad tunes, poignant music… she insisted to teach me joyful and rhythmic dances, admits a string quartet. I left before the end of my first year of lessons, but I kept a certain love for this instrument. I had some knowledge about violin technique, music rudiments, and I knew what this instrument could technically offer. Then I head the Hymn in my mind, I had to find exact words of lute makers and the making of a violin. Usually, some would say that writes search on the web how to kill humankind. On this occasion, the information I collected were just normal; strangeness of that story is my own imagination.


It is followed by another novel: Serene Alyscamps. Some people dont know whats an alyscamps… Can you explain us?

A.D:  Alyscamps comes from a Latin phrase. It means « Champs Elysées », as in Paris. It was the path to the hell, followed by dead in antiquity. The Alyscamps is the name of a roman mausoleum, in the city of Arles. It is a graveyard used for centuries. We would see sarcophagus tombs from old tombs as well as graves from the end of middle ages. The Alyscamps were re-organised in a ‘romantic’ fashion, in the 19th Century, when people started getting in interest on past heritage. Van Gogh made several paintings of the place. A cloister stands in the centre of the necropolis, it is still in use, it is a stop on the way to St James of Compostela. It is a quiet place, in the heart of the modern city of Arles; it is a path lined with graves leading to our past history and our spirituality.


Are these novels connected to your Heaven Forest universe?

A.D:  Those novels are independent of my Heaven Forest universe. They were imagined a long time before.

You could find my taste for elaborate characters and for poetic lyricism. You could read theses texts though you have never read from my other cycle.


What are your projects?

A.D:  I go on my long line of Victorian novels such as Heaven Forest. After an anthology on Transhumanism in 2019, I plain to start another anthology of the subject of chimerism and clones in 2012. In the meantime, thanks to Nats Editions, I’ll propose to the public a selected collection of my texts, with a third novel situated in Provence.

Thanks a lot for your answers!

You’re welcome.

La magie de Maman – Entretien avec les auteures

Disponible sur notre Boutique

Bonjour à toutes les deux ! Vous êtes des nouvelles venues chez Nats Editions… Pouvez-vous vous présenter, svp ?

M.S: Bonjour, Je m’appelle Marguerite ou Margot pour les intimes, j’ai 35 ans et depuis ma plus tendre enfance, j’ai toujours aimé écrire et inventer des histoires. Peut-être parce que cela me permettait, à travers mon imaginaire de changer le monde et de le transformer comme bon me semble. Je suis handicapée moteur de naissance, je n’ai donc jamais pu courir comme les autres enfants, alors dès que j’ai su lire et écrire, j’ai compensé en voyageant et en jouant avec les mots.

Depuis, je n’ai jamais arrêté d’écrire.

Je me suis toujours destinée à une carrière littéraire. J’ai fait des études d’italien et en parallèle, j’ai suivi une formation au métier de correctrice, car finalement, ma passion revenait toujours aux lettres et aux métiers de l’édition.

Donc aujourd’hui, j’écris et je corrige.

En 2016, j’ai publié mon premier album jeunesse Mamie Brioche, mais la maison d’édition a malheureusement fermé ses portes aujourd’hui. Mais qui sait? Peut-être qu’un jour, je trouverai un nouvel éditeur pour ce livre…

En attendant, La Magie de maman sera donc mon deuxième album ayant eu le privilège d’être édité. Merci Natalie d’avoir cru en moi.

S.D: Je suis toute nouvelle… pas que chez Nats Editions, en fait je débute à peine dans le milieu de l’illustration jeunesse. La Magie de maman est mon tout premier « bébé » en tant qu’illustratrice et je vous remercierai jamais assez toi et Margot de m’avoir donné la chance de réaliser mon rêve : pouvoir dessiner pour les enfants.


La magie de Maman parle donc du quotidien d’une maman en fauteuil roulant. Pourquoi avoir choisi de travailler sur ce thème ?

M.S: Tout simplement, parce que je suis moi-même une maman en fauteuil roulant. À la naissance de ma fille il y a 3 ans, j’ai eu envie d’écrire une histoire pour elle. Je me suis aussi dit, que plus tard, peut-être, elle se demanderait pourquoi sa maman roule au lieu de marcher, j’ai alors voulu que cette histoire, lui montre avec tendresse et humour qu’avoir une maman « différente » pouvait aussi être quelque chose de positif.

S.D: Je suis tombée sur un message de Margot sur un forum dédié à la littérature jeunesse. Elle y présentait son projet et cherchait une personne pour l’illustrer. Je lui ai fait part de mon intérêt et de mon envie de pouvoir mettre en image son histoire. C’est comme cela que tout à commencé.


Les enfants ont parfois un regard appuyé sur les gens “différents”, soit par curiosité, soit par ignorance… Marguerite, es-tu parfois mal à l’aise face à ces regards ? Pensez-vous toutes les deux qu’un tel ouvrage pourrait répondre à leurs interrogations ?

M.S: Durant mon enfance et mon adolescence, le regard des autres me gênait et me faisait perdre confiance en moi. Mais avec le temps et l’expérience, aujourd’hui, je n’y prête même plus attention. Si je m’arrêtais à cela, je ne vivrais plus. De plus, je trouve que les enfants ont certes, parfois des regards « appuyés » sur les différences, mais ils ne demandent qu’à apprendre ce qu’ils ignorent. Parfois ils interrogent leurs parents qui se sentent mal à l’aise et qui ne savent pas quoi répondre. Mais je pense, qu’au contraire, plus on leur explique le pourquoi du comment, mieux c’est. Cela en fera des adultes ouverts d’esprit qui n’auront plus peur du handicap.

Si un enfant me demande pourquoi je suis en fauteuil, cela ne me vexe pas, au contraire, je suis contente de pouvoir lui apprendre que dans la vie nous ne sommes pas tous physiquement égaux. Souvent lorsque l’enfant a compris et qu’il ne se pose plus de questions, alors pour lui, peu importe, fauteuil ou pas, je suis une personne comme une autre.

Le regard interrogateur des enfants sur le handicap ne me choque pas, pour eux c’est souvent une découverte et leurs réactions peuvent être normales.

En revanche, c’est parfois le regard ou la gêne des adultes que je trouve inappropriés.

Et bien sûr qu’en écrivant cet ouvrage, j’ai aussi pensé à ce qu’il pourrait enseigner aux jeunes lecteurs qui l’ouvriront. J’espère donc bien qu’il répondra à leurs interrogations ou du moins qu’il les aidera à voir les choses autrement.

S.D: Mettre en images le handicap pour l’expliquer à des enfants à été pour moi le « truc » qui m’a fait vouloir travailler avec Margot. Le sujet n’étant pas évident à aborder avec des enfant, c’est justement cela qui m’a attiré sur son histoire. Quand j’ai répondu au message de Margot, je ne savais pas encore que c’était de sa propre histoire dont il s’agissait. Après discussions, nous nous sommes rendues compte que nous avions toutes les deux des enfants du même âge et nous sommes rejoint sur la même envie de pouvoir leur raconter la vision d’une maman handicapée qui été peut être pas toujours comme les autres… elle été mieux que normale, elle été magique.


La magie de Maman est dédié à la mémoire de Black, qui a été le premier Handi’chien de Marguerite, et dont le travail est expliqué dans les bonus du livre. Peux-tu nous expliquer la place de ces chiens dans ton quotidien, stp ?

M.S: J’ai toujours aimé les chiens et lorsque j’ai découvert les chiens formés par Handi’chiens, j’ai trouvé cela génial ! Black, n’a fait que me conforter dans le fait que les chiens sont des animaux extraordinaires. Mon quotidien n’est pas toujours des plus simples et un Handi’chien me permet de me le faciliter un peu. Gain d’autonomie, car plus besoin de demander à quelqu’un de me ramasser un objet tombé par terre ou de l’aide pour ouvrir ou fermer une porte, mon chien le fait avec plaisir pour moi… Et il y a aussi, le côté non négligeable du soutien moral. Même si je ne suis je ne suis pas du genre à m’en plaindre, vivre avec un handicap comme le mien, engendre souvent beaucoup de fatigue, des douleurs, des frustrations de ne pas pouvoir faire telles ou telles choses, un ras le bol d’être dépendante de mes proches ou de mon auxiliaire de vie…. Mais depuis que je partage ma vie avec un Handi’chien, tout ceci me semble plus supportable. Lorsque je me sens mal, je sais que je peux toujours trouver du réconfort auprès de mon chien.

Puis, lorsque je suis seule chez moi, cela me rassure d’avoir mon chien. S’il m’arrive quelque chose, il peut aboyer sur demande pour alerter le voisinage d’un problème ou bien m’apporter le téléphone pour prévenir quelqu’un si je ne suis pas en mesure de l’attraper.

Ce sont des chiens très câlins et très réceptifs, qui ont sur moi un pouvoir apaisant. Du moins, Black était ainsi. Au moment où je réponds à cette question, cela ne fait même pas une semaine que j’ai fait mon stage de renouvellement auprès d’Handichiens et que je suis rentrée chez moi en compagnie de Nox, un jeune et beau Golden Retriever. Nous sommes donc encore en train d’apprendre à nous connaître et à tisser notre lien. Mais sa présence me fait déjà énormément de bien.

Black et moi étions très fusionnelles et lorsqu’elle est décédée après avoir partagé ma vie pendant 10 ans, j’ai ressenti un immense vide. Un vide que Nox m’aide petit à petit à combler.

J’aime déjà énormément Nox qui m’apporte beaucoup en si peu de temps et Black restera toujours dans mon coeur, pour cette raison je suis heureuse de lui dédier La magie de maman.

Pour n’importe qui, qui a un chien, cet animal prendra une grande place dans le quotidien, mais pour une personne en fauteuil avec un Handi’chien, je pense que cela est encore plus vrai, car il fait partie intégrante de la vie de son binôme  Lorsque Black est partie, j’ai eu l’impression de perdre une partie de moi. C’est dire la place qu’elle avait prise.


Avez-vous des projets ?

M.S: Oui, toujours. J’écris presque tout le temps et même si j’ai un peu moins de temps depuis que je suis maman, mon imagination ne s’arrête jamais. Parfois, il suffit que je me promène, que je vois un arbre rigolo ou que je regarde les gens pour penser à une idée d’histoire.

Actuellement, je travaille encore en binôme avec Stéphanie, sur un autre album jeunesse. Ainsi que sur d’autres projets avec différents illustrateurs.

J’aimerais aussi réussir à trouver le temps de m’atteler à l’écriture d’un roman et arriver à me remettre et à terminer un récit autobiographique sur mon parcours et ma vie avec mon fauteuil. Mais ça, ce sont deux projets d’écriture qui demandent beaucoup plus de temps, d’investissement et de concentration, que les albums pour enfants, alors, comme on dit, ça prendra le temps que ça prendra…

S.D: Je continue mon aventure dans le monde de l’illustration jeunesse. Travailler sur ce projet à été pour moi une révélation. J’ai une autre publication prévue dans les prochains mois, où j’endosse cette fois le rôle d’auteure-illustratrice. J’y raconte l’histoire d’un petit garçon, Tany qui rencontre son ami imaginaire. D’autre part je continue à travailler en binôme avec Margot sur une autre histoire, on ne change pas une équipe qui gagne comme on dit. Pour la suite, j’ai un autre projet en cours avec une autre auteure. Autant dire que j’ai commencé avec La Magie de maman et sa magie m’a fait prendre mon envol. Merci encore à vous de m’avoir donné ma chance.

Merci pour vos réponses ! 🙂

Comme sur des roulettes – Entretien avec Laura Ferret-Rincon

Disponible sur notre Boutique

Bonjour Laura, chez Nats Editions, nous te connaissions comme blogueuse partenaire, ancienne stagiaire et maintenant, autrice ! 🙂 Mais Comme sur des roulettes n’est pas ton premier roman. Parle-nous de ton parcours.

L.F-R. : Bonjour Natalie, je suis ravie d’avoir rejoint l’équipe de Nats Editions du côté écriture de la force ! C’est une véritable consécration pour moi qui adore son catalogue !

Concernant mon parcours, je ne vais pas faire dans l’originalité ! J’écris depuis l’enfance. J’ai commencé par des poèmes et textes en vers libres, avant d’achever mon premier vrai roman de fantasy à l’âge de quatorze ans. Ce dernier est resté dans un tiroir mais m’a permis de prendre conscience de la place qu’avait l’écriture dans ma vie.

Cette passion a influencé toute ma scolarité m’amenant à suivre des études de lettres modernes et un master de création littéraire. C’est en 2016 que j’ai fait mes premiers pas dans l’édition avec mon roman d’anticipation Uneksa, paru chez Hugues Facorat. Mon second roman de dark fantasy Le royaume sous les cendres est paru chez feu Boz Dodor en 2017. Il est aujourd’hui orphelin.

Comme sur des roulettes marque un point de rupture dans mon parcours, à savoir, ma rencontre avec le contemporain ! Il était à l’origine mon projet de fin d’année du master création littéraire, je l’ai retravaillé pendant plus d’un an avant de le soumettre aux éditeurs ! Dans la mesure où ton catalogue compte déjà plusieurs thématiques de société, je suis heureuse qu’il ait trouvé une place ici !


Présente-nous Comme sur des roulettes, stp…

L.F-R. : Comme sur des roulettes est un roman qui s’interroge sur l’adolescence, et, plus particulièrement, sur le fait d’être une adolescente en situation de handicap. Cela faisait des années que je souhaitais aborder cette thématique, mais je voulais avant tout raconter une histoire, et non écrire une tribune. Et cette histoire, c’est celle d’Héloïse, 15 ans, et de son quotidien au lycée avec ses premiers amours, ses doutes sur l’avenir, et ses rapports familiaux parfois difficiles.


Comme Héloïse, tu te déplaces en fauteuil roulant depuis toujours. Est-ce que ton roman est autobiographique ?

L.F-R. : J’ai en effet un handicap moteur depuis ma naissance, ce qui explique l’importance qu’avait pour moi cette thématique. L’expérience d’une vie en fauteuil a évidemment grandement influencé mon écriture, puisque j’ai été confrontée de façon tangible au regard des autres, au rejet, mais aussi à la volonté de montrer que le fauteuil ne me définissait pas.

Tout au long de l’écriture, j’ai puisé dans mon vécu, sans jamais toutefois basculer dans l’autobiographie. Je m’inspirais des ressentis, et non de mes souvenirs, afin que le roman conserve une valeur universelle.

L’objectif n’est pas de parler de moi, mais bien d’Héloïse.


Pourquoi avoir choisi le théâtre pour faire sortir Héloïse de sa coquille, plutôt qu’un handisport ou autre passion ?

L.F-R. : C’est une question pertinente. Le théâtre s’est imposé à moi pour deux raisons. La première, je trouvais intéressante l’idée que jouer un rôle permette en définitive de se construire et de développer sa confiance en soi. La seconde, le théâtre n’est pas « réservé » aux personnes handicapées, comme peut l’être le handisport. De fait, Héloïse est convaincue qu’elle ne pourra pas monter sur les planches, ce qui la conduit à dépasser la barrière de sa propre peur. C’est une preuve supplémentaire (s’il en fallait) qu’elle aussi peut accéder à ses rêves.


À titre personnel, penses-tu que fauteuil roulant et voyages soient compatibles ?

L.F-R. : J’ai la chance d’avoir beaucoup voyagé… Mais d’être également très bien entourée ! Or, lorsqu’on est en fauteuil roulant, l’accessibilité reste un problème majeur (ce n’est pas une nouveauté, hélas). Il existe bien sûr des services comme Accès Plus, qui propose un accompagnement aux personnes souhaitant prendre le train par exemple, mais ces initiatives restent encore trop timides. Bon nombre d’hôtels dits « adaptés » ne le sont en réalité que très peu. Voyager en fauteuil roulant est difficile, mais pas incompatible, même si cela demande un peu plus d’organisation. Héloïse en est la preuve ! ?


As-tu d’autres romans en cours d’écriture ?

L.F-R. : Toujours ! Je ne connais pas les pauses !

Plus sérieusement, je travaille à l’heure actuelle sur un roman Young-Adult dont le premier jet est presque achevé. En parallèle, je corrige également un roman contemporain psychologique aux antipodes de ce que j’ai déjà écrit. Les deux devraient être terminés à la fin du mois de mars dans la mesure où je me consacre désormais à l’écriture ! ?


Question spoil :
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Merci ! 🙂

Merci à toi pour cette interview très riche.

Lebanon Connection – Interview

Envie de le lire ?
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Bonjour Christèle, petite particularité de cette interview : tu n’es pas l’auteure mais la sœur de Christophe Sarrazin, qui nous a malheureusement quittés il y a quelques années. Peux-tu nous raconter la genèse de Lebanon Connection et pourquoi tu le fais publier ?

C.S : En juin 1986, Christophe est parti rejoindre notre père, secrétaire administratif en chef, consul‐adjoint au consulat général de France à Beyrouth au Liban. Suite au décès de notre père le 8 août 1986, Christophe est dans l’obligation de revenir en France. Il n’aura séjourné que quelques semaines au Liban, mais il rentrera avec des souvenirs incroyables plein la tête. Cet épisode de sa vie l’a tant marqué qu’il a décidé de se rendre à nouveau au Liban quelques mois plus tard… Je suppose qu’il avait besoin de revivre ses souvenirs… Cependant, notre père n’y étant plus, la vie là-bas à Beyrouth n’était plus la même, et il n’a pas eu d’autre choix que de rentrer en France. A son retour, Christophe s’est mis à écrire. Il a commencé par écrire son histoire vécue qu’il avait appelée dans un premier temps « Le cèdre, la kalachnikov et moi » puis « A l’ombre du cèdre ». A plusieurs reprises, il a tenté d’envoyer son manuscrit aux maisons d’éditions, mais ses envois restaient sans succès. Il a fini par opter pour l’écriture d’une fiction fortement inspirée de son passage au Liban, et très certainement qu’il a été guidé par ses doutes quant à la réelle cause de la mort de notre père. Notre père est décédé suite à une embolie pulmonaire, mais, selon les propos de mon frère, des rumeurs de source officieuse circulaient au sein du corps diplomatique qui faisaient état d’un empoisonnement… Lebanon Connection est né.

J’ai souhaité faire publier Lebanon Connection en son hommage afin de réaliser son rêve. Nous habitions ensemble, Christophe et moi, avec notre frère Lionel. Nous l’avons vu écrire avec passion et avec l’espoir d’être un jour publié. Christophe est décédé le 19 juillet 1998 et n’a malheureusement pas eu le temps de proposer le manuscrit Lebanon Connection aux maisons d’éditions. Après son décès, j’ai fait la promesse de tout faire pour que son livre soit publié. J’ai commencé les démarches en 2014 lorsque je me suis sentie prête à me lancer dans cette belle aventure. Je pense en toute objectivité que Lebanon Connection est un bon roman qui mérite d’être lu, sans oublier qu’il est parfaitement illustré par Stan Hotbridges.


De quoi parle donc Lebanon Connection ?

C.S : Lebanon Connection est une fiction dans laquelle un jeune homme d’une vingtaine d’années se rend au Liban afin de venger la mort de son père. Tout au long du livre, il enquêtera, se fera des alliés mais aussi beaucoup d’ennemis. Il sera confronté à des situations invraisemblables qui mettront sa vie en péril et sera secouru à chaque fois par deux personnes mystérieuses… mais chut ! il ne faut pas trop en dire.


Stan Hotbridges, que nous connaissons pour ses illustrations de Mon papa est gendarme (avec Ernestine du Colibri) et Riton, a créé des dessins pour le roman. Pourquoi avoir fait appel à lui ?

C.S : Tout simplement parce que j’ai eu un énorme coup de cœur pour ses dessins. Stan Hotbridges excelle dans son domaine. Il est sérieux, consciencieux, créatif et talentueux. Lorsque, il y a plus d’un an, j’ai découvert son travail sur les réseaux sociaux, c’était pour moi une évidence : c’est Stan que je voulais associer à mon projet. Je suis extrêmement fière et heureuse qu’il ait accepté d’illustrer le roman.


Stan, l’univers de Lebanon Connection est bien différent des deux parutions citées ci-dessus. Est-ce que le passage de l’un à l’autre a été facile ?

S.H : Je ne sais pas. Ce n’est jamais facile quand j’illustre le travail de quelqu’un d’autre. Il y a ce que je sais faire, et ce que l’auteur voudrait. Là, l’auteur n’étant plus là, c’était peut être encore un peu plus difficile. Christèle me fait énormément confiance, et je l’en remercie. J’espère que, de là où il est, ça plaira aussi à Christophe. En revanche, ça m’a beaucoup plu, et je suis un peu déçu qu’il n’y ait pas de suite. Je me suis attaché à Ben, et je l’aurais bien vu dans une suite d’aventures au Liban ou ailleurs…


Tes personnages ne sont pas tout à fait humains, contrairement à ceux du roman… Pourquoi ce choix ?

S.H : Parce que je pouvais me projeter dans le personnage de Ben. Tu vois, c’est purement égoïste à la base. Mais quand j’ai relu Lebanon la troisième fois, j’avais besoin de devenir ce personnage. Au départ, j’étais parti sur quelque chose de très standard, mais rien de terrible. J’avais une idée très précise du cadre, mais pas des acteurs. Quand j’ai dessiné Ben, comme on peut le voir dans le roman, je l’ai reconnu. C’est bizarre comme sensation, mais c’est ce que j’ai ressenti. Je m’y suis attaché, et je m’y suis identifié. Du coup, j’ai demandé à Christèle son avis, et comme ça avait l’air de bien lui plaire aussi, j’ai continué avec les autres personnages. Et puis rien ne dit dans le roman qu’il s’agisse d’humains, si ?


Et pour les bâtiments, as-tu fait des recherches ou sont-ils issus de ton imagination ?

S.H. : Des recherches, beaucoup de recherches !! Déjà parce que je ne connais pas le Liban. Et puis parce que ce que décrit Christophe n’est pas le fruit de son imagination. Les villes, le noms des rues, les quartiers, les odeurs, la chaleur….tout ça existe. Me plonger dans ce travail m’a permis d’une part de découvrir des paysages et une histoire, mais aussi de voir les endroits où Ben s’est rendu. Ça prenait une autre dimension. Si j’ai fait le choix de personnages mi hommes mi animaux, choix purement personnel et en lien avec mon univers, je voulais en revanche que les lieux, eux, soient des plus réels possibles. Chaque illustration correspond à un endroit du Liban. Tu vois, c’était ça le plus dur en fait. Travailler à partir d’images trouvées ici ou là. Si c’était à refaire, je demanderai un billet d’avion à la maison d’édition pour me rendre sur place et m’imprégner complètement des lieux. Non ? ha bon…


Christèle, la couverture a été créée sur une idée originale de ton autre frère, Lionel. Que pense votre famille de cette démarche de publication posthume ?
C.S : Lionel a effectivement apporté une très bonne idée de couverture, et Nats Éditions en a fait une merveille. Chaque membre de ma famille est ravie de la publication posthume de Lebanon Connection. Ils m’ont soutenue à cent pour cent dans ma démarche. Ma mère est fière de son fils, et je crois un peu de moi aussi…


Question Spoil :
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Merci à vous deux ! 🙂

La licorne enrhumée – Entretien avec Mélanie Grenier

Disponible en francais, anglais et allemand

Bonjour Mélanie ! La licorne enrhumée est ta première publication chez Nats Editions ! 🙂 Peux-tu te présenter, stp ?

Oui ! Bien certainement ! Je suis auteure et illustratrice de livres pour la jeunesse depuis maintenant 5 ans. Je suis québécoise et je demeure dans la région du Centre-du-Québec. La licorne enrhumée est ma cinquième publication comme auteure et ma huitième en tant qu’illustratrice.

Tu nous viens donc du Québec ! Pourquoi avoir choisi un éditeur européen ?

J’ai déjà publié des livres au Québec et en France. J’ai adoré mon expérience avec mon éditeur français et lorsque j’ai découvert les éditions Nats, je me suis dit : « Pourquoi ne pas tenter ma chance en Allemagne? Envoie leur un manuscrit ! » Mon audace a été récompensée ! Hahaha !

La licorne enrhumée sort simultanément en français, anglais et allemand ! Raconte-nous cette aventure ! Y aura-t-il des différences entre les différentes versions ?

Je dois bien avouer que lorsque mon éditrice m’a annoncé que le livre serait traduit en anglais et en allemand, j’ai été absolument ravie (et un peu sous le choc…) ! C’est un rêve que je caressais depuis longtemps. Il s’agit d’un petit album de 24 pages et le texte est en rimes. Avec les traductions, certaines rimes ne fonctionnaient plus, j’ai donc accepté de redessiner certaines pages afin de conserver l’authenticité de mon idée originale.

Comment t’est venue cette idée de la Licorne enrhumée ?

J’avais envie d’écrire un livre rigolo. Pour me stimuler à écrire, je me fixe toujours un objectif différent. Comme par exemple : « Rosabelle » mon premier mini-roman est très « girly », tandis que mon deuxième mini-roman « Baba la dompteuse de matou » est exactement le contraire. Mon album « Rouge et bleu » a un thème sérieux alors, j’ai voulu en faire un autre à l’opposé : absurde, loufoque et qui ferait rire les enfants. Mon but était de créer un livre très court qui se lirait bien à voix haute.

As-tu d’autres parutions à venir ?

Oui, 2019 est une année déjà bien remplie ! Je travaille en ce moment sur l’illustration d’un mini-roman écrit par l’auteur Alain M. Bergeron. C’est un bel honneur pour moi de pouvoir faire un projet en collaboration avec un auteur aussi talentueux et prolifique que lui. Je travaille aussi sur le tome 2 de « Baba la dompteuse de matou » dont la publication est prévue cet automne. J’ai aussi un autre projet d’écriture pour une œuvre biographique sur la vie du peintre canadien Suzor-Coté. Et puis pour terminer, j’ai la publication d’un album prévu pour octobre (textes et illustrations) chez un éditeur québécois. (Le titre et le sujet doivent demeurer confidentiel pour le moment !)

Merci ! 🙂

Avoir deux papas, avoir deux mamans – Interview avec ses auteures

Disponible en français, anglais et allemand

Bonjour Mariko et Seleyana, pouvez-vous nous présenter Avoir deux papas, avoir deux mamans et votre rôle dans sa création, svp ?

Mariko: Bonjour, moi c’est Mariko et je suis l’auteure du texte Avoir deux papas, avoir deux mamans. Un texte en prose mais auquel j’ai voulu donner une certaine musicalité en jouant sur la répétition, et que j’ai voulu simple pour parler des familles avec des parents du même sexe sans partir dans de grands discours.

Seleyana : C’est une idée de Mariko : une ode simple à la famille, même si celle-ci est un peu différente.
J’ai eu la chance de pouvoir illustrer son texte et j’en suis très heureuse, car c’est un thème qui me tient à coeur.


Pourquoi avoir choisi de parler de ce thème qui fait assez débat, à savoir l’homoparentalité ?

Mariko: Pour moi, c’est un sujet dont on ne parle pas assez, et qu’on a mis dans un tiroir assez vite, alors qu’il était une suite logique après le passage de la loi sur le Mariage pour Tous. Résultat, les parents de même sexe doivent faire face à des montagnes de difficultés pour réaliser leur désir d’enfant et faire reconnaître leurs droits parentaux. Pourtant ils sont là, ils se battent et finissent par réussir à fonder une famille malgré tout, et il est donc normal d’en parler et de ne pas les laisser dans l’ombre.

Seleyana : Parce que la représentativité est source de beaucoup de choses positives.
Elle permet aux gens de s’identifier, de se sentir reconnus. Il est important d’offrir cela à ceux qui se débattent au quotidien pour le droit de vivre et d’aimer, simplement. Et puis cela permet d’améliorer un peu la réflexion, la compréhension, et donc l’acceptation ou à défaut, la tolérance.


Avez-vous peur des réactions de lecteurs qui ne partageraient pas votre point de vue ?

Mariko: Si ce petit livre heurte la sensibilité de quelques partisans de la Manif’ pour Tous, c’est bien le but ! Ce n’est qu’une toute petite pierre à l’édifice de la reconnaissance de l’homoparentalité, mais j’espère que cela suscitera quelques réactions, aussi bien parmi les gens qui sont de mon avis que ceux qui seront contre. Et j’aimerais presque que ces derniers fassent des pétitions ou des articles pour « dénoncer » ce livre, cela ne fera que plus de publicité pour son sujet !

Seleyana :  Un peu pour ma part, car les gens réagissent parfois violemment quand une chose les dérange. Ceci étant, nous n’obligeons personne à nous suivre : nous partageons notre vision des choses, en toute simplicité. Le lecteur est libre d’être en désaccord ou de se questionner.  Ne pas partager un point de vue peut très bien se faire en bonne intelligence, sans se hurler ou taper dessus.


Mariko, on te connait pourtant comme l’illustratrice de Les bêtises de Laly et de beaucoup d’autres parutions… Pourquoi avoir laissé les dessins à quelqu’un d’autre  ?

Mariko: Au moment où l’idée de ce texte m’est venue, j’étais très accaparée par d’autres projets, au point que je n’arrivais même pas à visualiser comment le mettre en images. Plutôt que de le laisser de côté au risque qu’il tombe aux oubliettes dans un carnet, j’ai fait un appel à illustrateur sur mon blog. Et en voyant le travail que Seleyana avait fait sur un recueil, j’ai su qu’elle serait plus à même d’illustrer simplement mais efficacement ce texte, avec des instantanés de la vie quotidienne de différentes familles.


Seleyana, est-ce ta première publication ? Si oui, quel effet te fait cette parution qui se rapproche à grands pas ?

Seleyana : C’est ma première participation à un ouvrage édité, oui. Je suis très impatiente, un peu incrédule, et surtout très heureuse !!


Question spoil :
Pour lire la question qui vous en dévoile un peu plus sur l’album, cliquez ici.

Merci pour vos réponses ! 🙂

Focus sur Sylvie Arnoux


Bonjour Sylvie,
Tu es l’auteure de Au bout du fil, illustré par Sabrina Moguez et paru chez Nats Éditions, mais aussi de beaucoup d’autres ouvrages. Peux-tu nous en donner un aperçu ?

J’ai publié plusieurs autres romans jeunesse : Victoire aux éditions l’Astre Bleu, la série du trio L aux éditions L’Ivre-Book.

Mais également des albums : Pas beurk les légumes ! et Enzo et Alice et les drôles de bruits chez NLA Créations, La forêt de Mauperdus et La nuit des Ours aux éditions le Miroir aux Troubles, Capricieux 1er et Le fauteuil de Papy aux éditions l’Astre Bleu.

Des nouvelles adulte et jeunesse également : La malédiction d’Ashkar chez 1115 éditions, Allégorie Parisienne dans l’anthologie Destination Paris aux éditions Rivière Blanche…

Un roman novella, Une fin en soie aux éditions 1115 et un documentaire : La guerre de Louise 1914-1921 chez Entre-Temps Editions

Une grande particularité : la plupart de mes livres jeunesse est en police adaptée aux lecteurs dyslexiques; Au bout du fil est même en deux versions : DYS et DYS+, et cela plaît beaucoup;

Certains de tes livres t’ont amenée à faire des interventions scolaires. Lesquels ? Quelles animations proposes-tu aux élèves ?

En fait, j’ai déjà réalisé des interventions scolaires avec chacun de mes livres. Chaque publication est associée à une ou deux interventions : atelier d’écriture sous diverses formes : prose, poésie, acrostiche… atelier illustration en lien avec le thème du livre, débat, diaporama interactif…

Comment réagissent-ils ? Prennent-ils plaisir à participer ?

Avec Au bout du fil, je propose un atelier acrostiche en lien avec le thème du livre. Les enfants sont toujours heureux car cela les change de leur quotidien d’élèves ! Mais, par le jeu, ils découvrent que ce qu’ils apprennent en classe est utile. Dans cet atelier, on joue sur les mots, leurs sens. On jongle avec des idées. On se révèle.

Il y a toujours un temps de questions / réponses sur le métier d’auteur qui reste bien mystérieux pour les enfants. Avec des questions récurrentes sur l’objet-livre et la manière de travailler.


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J´ai cru comprendre que tu avais eu des Prix par rapport à des ouvrages adaptés aux lecteurs dyslexiques… Raconte-nous !

Plusieurs de mes livres ont été sélectionnés pour des prix grâce à leur facette « dys ». S’ils n’ont pas eu de prix, être dans la sélection finale est déjà une belle reconnaissance.

La revers de la médaille que je déplore : un de mes albums a été recalé d’une sélection car il était en police adaptée aux dyslexiques. Cela fait rager car cette police ne dérange aucun lecteur, et n’en pénalise aucun…

Capricieux 1er a eu le prix Jeunesse du salon d’Allevard en 2017.

Victoire est sélectionné pour le prix Chronos 2019. Je croise donc les doigts.

Est-ce que tous tes ouvrages sont adaptés Dys ?

Pas tous, mais une grande partie. Et j’en suis fière car le retour des lecteurs et des enseignants, au fil des ans, est très positif.

As-tu d’autres projets ?

En 2019, j’ai trois albums à paraître. Plus d’autres prévus en 2020 et 2021. L’édition est un monde de patience !

D’autres projets ? Oh oui, plein la tête !

Merci pour tes réponses !

Merci à toi !

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Dans la peau – Interview avec Merry Daurey

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Bonjour Merry !
Peux-tu nous présenter l’univers de Dans la peau, stp ?

MD : Salut Nat !
Il s’agit d’un univers a priori idyllique : les gens vivent heureux, ont tout ce dont ils ont besoin et ne font que ce qui leur plaît dans la vie. Tout le monde rêverait de vivre dans un tel monde ! Et c’est d’ailleurs le point de vue que nous donne Arwyn, dès le début du roman. Mais en expliquant ce qu’est la piela et ses conséquences sur le genre humain depuis plusieurs siècles, on se rend compte qu’il y a plusieurs messages cachés derrière tout ça…

On est donc dans une dystopie, mais une dystopie où les gens sont tous heureux ?

MD : Si tout le monde était heureux, il n’y aurait pas d’histoire 😀 Mais, évidemment, tandis que certains se voilent la face, d’autres prennent les choses en main pour changer tout ça. Il y a donc, comme dans toutes dystopies, les pour et les contre. Toutefois, je n’ai pas voulu créer une révolution comme on a pu en lire dans les dystopies très connues et que je ne nommerai pas : a priori, si les choix de la piela vous conviennent, vous pouvez vivre très heureux avec elle ! Et puis tout le monde peut plus ou moins choisir sa voie quant à la piela. Enfin… si on écoute leur gouvernement, plutôt moins que plus… mais ça, vous le découvrirez en lisant #DLP 😀

Si on regarde de plus près, il y a deux renards sur la couverture… Pourquoi ?
La couverture révèle-t-elle d’autres secrets ?

MD : Cette couverture est pleine de clins d’œil =) Pour les buildings, la couleur… Je n’en dirai pas plus :p Et puis il y a mon petit Spyfox en deux exemplaires sur la couverture : le trouvez-vous ? Ce renard, c’est un petit peu mon symbole : c’est avec lui que j’ai commencé à me faire connaître sur la toile, et il me suit partout depuis. Vous trouverez une référence à ce renard dans absolument tous mes textes, pour peu que vous cherchiez 😉 D’ailleurs, il paraît même qu’il a créé sa propre page Web d’espionnage industriel de ma vie, ce chenapan !

Mais au-delà de tout le symbolisme, cette couverture représente parfaitement le roman : l’image que je me faisais de la ville était de ce type — à l’Américaine, majoritairement de nuit… J’imagine très bien Olydia dans cette rue, revenant de l’hôpital avec son automotique créant de superbes flashs rouges et jaunes dans son passage (autre clin d’œil ?), et avec son renard attendant qu’elle revienne…

Dans la peau est un roman court ou novella de 100 pages… Pourquoi faire aussi court ?

MD : Car je n’ai pas le temps de faire plus long ? Non, en fait, tout simplement car j’ai dit tout ce que j’avais à dire : ce format m’a permis de raconter mon histoire, sans mettre des fioritures qui étaient pour moi inutiles dans ce contexte. Je voulais relater un instant de la vie de trois personnages pour qui tout change. Et rajouter des scènes m’aurait fait perdre mon objectif, aurait ajouté de la matière non nécessaire. Et puis, faire un format court me permet de garder beaucoup d’ouvertures pour pouvoir étoffer mon histoire au sein d’autres histoires parallèles, antérieures, ou dans le futur. 😉

Une suite est-elle envisagée ?

MD : Peut-être bien. Sauf que ce ne sera pas forcément une suite :p

Question spoil :
Pas de révélation sur le roman cette fois, mais sur Merry !
Cliquez ICI pour lire la question.

Merci, Merry !



Héritage Captif – Interview avec Olivia Billington

 
 
 

Héritage captif

Comme toutes les femmes de sa famille, Mélina est une sorcière. Brutalement privée de ses trois tantes lors d’un incendie, elle est la seule à savoir qu’il ne s’agit pas d’un accident.
Décidée à découvrir la vérité, elle utilise son don de perception et tente d’extraire les souvenirs ancrés dans les objets des défuntes.
L’enquête s’annonce difficile, car Mélina doit taire sa véritable nature… À moins qu’elle ne puisse se fier à Valentin, ce jeune homme qui s’immisce bien malgré elle dans sa vie – hasard, destin ?
Parviendra-t-elle à trouver les réponses sans dévoiler son secret ?

Parution le 21 janvier 2019
ISBN :978-3-95858-186-9
e-ISBN : 978-3-95858-187-6

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Bonjour Olivia !
Peux-tu te présenter en quelques mots stp ?

O.B. : Bonjour ! Impulsive et réfléchie, timide et bavarde, posée et nerveuse, douce et brusque, toute en contradiction. Forcément. Maman de deux enfants. Belgo-anglaise – oui, c’est mon vrai nom.

Comment t’est venue l’idée de Héritage captif ?

O.B. : Au départ, j’ai écrit un court texte à partir d’un tableau – une femme en robe rouge, au sol, qui tend la main vers une maison. Ce texte est devenu une nouvelle, puis j’ai décidé d’en tirer un roman, avec des personnages supplémentaires. Mélina a donc fait son apparition, ainsi qu’Aude et Valentin. (!!! Attention, spoiler pour la suite !!!) Dans la première version, leurs liens étaient sentimentaux, cependant, à la relecture, j’ai réalisé que cette relation amoureuse n’apportait rien au roman, et je l’ai supprimée.

Mélina est une jeune sorcière qui évolue de nos jours… Peux-tu nous expliquer son pouvoir ?

O.B. : Elle est capable, en tenant un objet, d’en extraire les souvenirs de la personne à laquelle appartient (ou appartenait) ledit objet. Elle ne peut utiliser son don qu’avec parcimonie, car les réminiscences se révèlent parfois douloureuses, tant physiquement que mentalement.

Aimerais-tu posséder ce don ?

O.B. : Je ne crois pas. De nature très sensible, je ne suis pas sûre d’être capable de gérer un tel afflux d’émotions…

Tes romans sont difficiles à classer… Il y a du fantastique, de l’enquête, voire du thriller. Est-ce un choix calculé ou guidé par la plume ?

O.B. : Guidé par ma plume, qui a du mal à rentrer dans les cases. Je me rends compte que ça peut parfois perturber mon lectorat, cependant il m’est difficile de me dire « bon, je vais écrire une histoire dans tel genre, respecter tels codes », j’ai toujours envie d’explorer, de mélanger.

Y a-t-il un lien avec ton roman précédent chez Nats Éditions, L’abîme au bout des doigts ?

O.B. : Non, aucun (même si, sur les deux couvertures, il y a une femme en robe rouge). En revanche, il y a un clin d’œil dans Héritage captif à un autre de mes romans publiés, ainsi qu’à un second (mais qui n’est, à l’heure actuelle, pas publié – peut-être, un jour…).

Question Spoil :

Cette Question vous dévoile un élément du roman que vous préfèrerez peut-être découvrir par vous-même, bien qu´il ne soit pas crucial…
Si vous êtes sûr de vouloir la lire, cliquez ici !

Merci ! 🙂

Salon du Livre de l’École des Officiers de la Gendarmerie Nationale 2018

Le samedi 17 novembre 2018 était un jour spécial pour Nats Éditions : nous participions pour la première fois au Salon du Livre de l’École des Officiers de la Gendarmerie Nationale (E.O.G.N. pour les intimes).

Ernestine Du Colibri et Stan Hotbridges y étaient invités pour présenter leur album jeunesse Mon papa est gendarme, qui y a connu un grand succès.

Jean Dupuis, quant à lui, est venu de Belgique pour présenter L’interprète, étant par la même occasion le premier invité belge depuis la 1ère édition du Salon !

Notre éditrice Natalie Sieber avait également fait le déplacement depuis l’Allemagne pour les soutenir et y rencontrer Christèle Sarrazin, dont vous entendrez reparler ces prochains mois… 😉

Le Salon avait lieu au Musée de la Gendarmerie Nationale, que nous vous conseillons vivement de visiter si vous passez vers Melun. Les tables de nos auteurs étaient situées au milieu de collections impressionnantes dont nous vous offrons un aperçu dans les photos ci-après (mais juste un aperçu, si vous souhaitez découvrir le reste, il faudra visiter le musée ! 😉 ).

Il était organisé par les élèves officiers de la promotion Colonel Arnaud Beltrame, qui ont fait un travail remarquable ! Nous ignorons si nous pouvons les nommer ici donc qu’ils nous pardonnent pour cet « anonymat » mais nous profitons de cet article pour les remercier une nouvelle fois de l’accueil fantastique qu’ils nous ont réservé.

Place aux photos souvenirs, vous pouvez les agrandir en cliquant dessus 😉

L’équipe

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le Musée et Salon