Bonjour Sylvie,
Tu es l’auteure de Au bout du fil, illustré par Sabrina Moguez et paru chez Nats Éditions, mais aussi de beaucoup d’autres ouvrages. Peux-tu nous en donner un aperçu ?
J’ai publié plusieurs autres romans jeunesse : Victoire aux éditions l’Astre Bleu, la série du trio L aux éditions L’Ivre-Book.
Mais également des albums : Pas beurk les légumes ! et Enzo et Alice et les drôles de bruits chez NLA Créations, La forêt de Mauperdus et La nuit des Ours aux éditions le Miroir aux Troubles, Capricieux 1er et Le fauteuil de Papy aux éditions l’Astre Bleu.
Des nouvelles adulte et jeunesse également : La malédiction d’Ashkar chez 1115 éditions, Allégorie Parisienne dans l’anthologie Destination Paris aux éditions Rivière Blanche…
Un roman novella, Une fin en soie aux éditions 1115 et un documentaire : La guerre de Louise 1914-1921 chez Entre-Temps Editions
Une grande particularité : la plupart de mes livres jeunesse est en police adaptée aux lecteurs dyslexiques; Au bout du fil est même en deux versions : DYS et DYS+, et cela plaît beaucoup;
Certains de tes livres t’ont amenée à faire des interventions scolaires. Lesquels ? Quelles animations proposes-tu aux élèves ?
En fait, j’ai déjà réalisé des interventions scolaires avec chacun de mes livres. Chaque publication est associée à une ou deux interventions : atelier d’écriture sous diverses formes : prose, poésie, acrostiche… atelier illustration en lien avec le thème du livre, débat, diaporama interactif…
Comment réagissent-ils ? Prennent-ils plaisir à participer ?
Avec Au bout du fil, je propose un atelier acrostiche en lien avec le thème du livre. Les enfants sont toujours heureux car cela les change de leur quotidien d’élèves ! Mais, par le jeu, ils découvrent que ce qu’ils apprennent en classe est utile. Dans cet atelier, on joue sur les mots, leurs sens. On jongle avec des idées. On se révèle.
Il y a toujours un temps de questions / réponses sur le métier d’auteur qui reste bien mystérieux pour les enfants. Avec des questions récurrentes sur l’objet-livre et la manière de travailler.
J´ai cru comprendre que tu avais eu des Prix par rapport à des ouvrages adaptés aux lecteurs dyslexiques… Raconte-nous !
Plusieurs de mes livres ont été sélectionnés pour des prix grâce à leur facette « dys ». S’ils n’ont pas eu de prix, être dans la sélection finale est déjà une belle reconnaissance.
La revers de la médaille que je déplore : un de mes albums a été recalé d’une sélection car il était en police adaptée aux dyslexiques. Cela fait rager car cette police ne dérange aucun lecteur, et n’en pénalise aucun…
Capricieux 1er a eu le prix Jeunesse du salon d’Allevard en 2017.
Victoire est sélectionné pour le prix Chronos 2019. Je croise donc les doigts.
Est-ce que tous tes ouvrages sont adaptés Dys ?
Pas tous, mais une grande partie. Et j’en suis fière car le retour des lecteurs et des enseignants, au fil des ans, est très positif.
As-tu d’autres projets ?
En 2019, j’ai trois albums à paraître. Plus d’autres prévus en 2020 et 2021. L’édition est un monde de patience !
D’autres projets ? Oh oui, plein la tête !
Merci pour tes réponses !
Merci à toi !